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conseil municipal - Page 68

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    VIDEOPROTECTION : A l’occasion de la Commission Permanente du Conseil Régional, Bernard Gauducheau a défendu face aux écologistes et aux mélenchonistes la vidéoprotection devant les lycées qu’ils remettaient en cause par pure idéologie en expliquant qu’elle ne servait pas à grand chose, ni à améliorer la situation. « Votre posture idéologique est dépassée. Nous avons un lycée (professionnel) dans ma commune avec de fréquents incidents devant son entrée, d’actes d’incivilités ou violents… La mise en place d’une caméra a complétement transformée les choses. Elle a eu un caractère dissuasif. Et les problèmes ne se sont pas déplacés, mais ont disparus ».  Ces propos  devraient réjouir certains vanvéens et ex-élus qui ont dû se battre avec lui pour développer la vidéoprotection urbaine dans notre commune.

    SOUTIEN SCOLAIRE : A l’occasion du dernier conseil municipal, Valérie Mathey (PS) les raisons pour lesquelles l’activité de soutien scolaire aux collégiens gérée par l’ESCAL avait été supprimée . « La disparition, sans aucune information, du soutien scolaire adapté à chacun à un coût raisonnable pour les familles est incompréhensible et ne peut en aucun cas se justifier par des contraintes budgétaires liées, comme vous ne cessez plus de le répéter, aux baisses des dotations de l'Etat. Il s'agit là, comme celui de la suppression de la gratuité des N.A.P, d'un choix politique d'autant plus surprenant que dans votre programme des municipales vous souhaitiez lutter contre l'échec scolaire en créant une cellule de veille éducative afin de coordonner l'engagement des acteurs éducatifs (médiateurs, éducateurs, enseignants...) qui n’existe pas » a-t-elle déclaré en se référant aux fédérations de parents d'élèves qui vous demandant de rétablir au plus vite ce soutien. « Vu le contexte financier actuel, le dispositif ne donnait pas satisfaction. Ils ne s’adressaient pas aux jeunes qui en avaient vraiment besoin. Un nouveau dispositif sera mis en place » a assuré J.Coste maire adjoint aux écoles.

  • UNE NOUVELLE RESIDENCE HOTELIERE A LA PLACE DE L’ANCIEN BATRIMENT DU CONSERVATOIRE DE VANVES

    Le petit pavillon et le bâtiment de la rue Guy mocquet qui accueillaient le conservatoire  de musique de Vanves devraient être détruit et remplacé par une résidence hôtelière et des logements. 3000 m2 de plancher sont constructibles sur ce site de 989 m2, avec des bâtiments R+3 ou R+4. Le maire a parlé d’un immeuble semblable à celui de la poste place de l’insurrection, avec des logements dans les étages supérieurs et des locaux au rez-de-chassée (activités ou commerces ou équipements publics). Pour organiser cette mutation foncière, la commune a souhaité bénéficiée de l’expertise de Seine Ouest Aménagement qui fait l’objet d’un contrat qui a été avalisé par le Conseil Municipal du 30 Septembre dernier 

    Evidemment, Anne Laure Mondon (PS)  n’a pas manqué de rappeler la promesse faire lors de la campagne des élections municipales de 2014 d’y construire la médiathéque ou la bibliothèque du futur. « Elle  est toujours d’actualité et en projet. On avait l’idée de l’installer là » a reconnu Pascal Vertanessian (UDI, maire adjoint à l’urbanisme, repris par Bernard Gauducheau (UDI) qui a rappelé que dans le programme de sa liste il est seulement indiqué « moderniser les équipements publics. Il n’était pas indiqué que c’était prévu à la place du conservatoire. On en a parlé. Mais on ne savait pas ce qu’il en serait au niveau des finances locales. Vu le contexte, on peut se réjouir d’avoir mener à terme le chantier du conservatoire sans retard durant une période où on pouvait encore l’envisager et le faire ». Tout en laissant entendre que ce n’est plus le cas.

    Boris Amoroz (FdeG) a rappelé que le FG avait fait du logement une priorité durant cette campagne  « La situation l’exige, les prix augmentent sans cesse sur Vanves tant à la location qu’à la vente. Les nouveaux logements privés sont inaccessibles à la plupart des Vanvéens et des salariés. Ouvriers et employés quittent progressivement la ville » a-t-il constaté en demandant « d’augmenter et non simplement de maintenir la part de logements sociaux, de  combattre la spéculation immobilière afin de faciliter l’accession, en établissant, avec les promoteurs, un encadrement des prix comme dans d’autres villes de la banlieue parisienne qui font face aux mêmes difficultés. Au lieu de cela, vous vendez des terrains publics à des promoteurs immobiliers, en les priant de respecter le minimum de HLM.  Nous ne pouvons pas laisser la loi du marché évincer les familles populaires ou aux revenus moyens de notre ville. J'en suis réduit à me demander quel jour vous allez proposer la vente de la maison commune en laquelle nous nous réunissons ce soir, et du square environnant, pour faire un quelconque R+5 à 100 00 euros le mètre carré ».

  • UN CONSEIL MUNICIPAL TENDU AVEC QUELQUES DOSSIERS CHAUDS

    Pour ce conseil municipal de Rentrée, l’ambiance était chaude, mais personne parmi les élus de la majorité n’en a rien montré, sauf à quelques petits signes ou attitudes. Alors que l’ensemble des élus UDI et de l’opposition étaient déjà installés, et qu’il était 19H Mercredi dernier, les élus groupe UMP sont enfin  arrivés ensemble. Ils s’étaient réunis dans l’un des bureaux du rez-de-chaussé, occupé par Maxime Gagliardi, où Delphine Roy leur a lu la déclaration qu’elle a faîte à la fin du conseil municipal, annonçant sa démission. Certains regardaient leurs chaussures. Le maire n’a pas accepté qu’elle fasse sa déclaration au début. Peut être parce qu’il souhaitait rendre hommage à François Kosciusko Morizet maire de Sévres, décédé fin Juillet. « Il a été un modèle d’intégrité pour beaucoup d’élus qui l’ont côtoyé » a-t-il déclaré. L’examen des 28 délibérations pouvait commencer devant un public clairsemé qui avait quelquefois du mal à entendre les propos des élus à cause d’une très mauvaise sonorisation, le technicien se gardant de mettre trop fort de peur de créer quelques perturbations.

    L’octroi d’une garantie d’emprunt à la SA Logement Français pour des travaux sur l’un de ses immeubles sur le Plateau donna l’occasion au maire de dire « Preuve qu’il se passe quelque chose sur le plateau même s’il s’agit d’une simple rénovation ». Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FG/PC)  qui était dans l’assistance l’a pris pour elle. A l’occasion de demandes de plusieurs subventions concernant des travaux à l’espace Murillo (rénovation des façades), au PMS A.Roche (végétalisation de la toiture des tribunes réaménagés), à l’école Marceau (rénovation du 2éme étage), Lucile Schmid a constatée que ses travaux s’inscrivaient dans la démarche de l’agenda 21 de la ville, en demandant d’avoir « une vision d’ensemble sur ces investissements ».  Bernard Gauducheau (UDI) lui a répondu qu’il est prévu que « chaque année, il y ait un bilan » mais sans dire quand.

    A l’examen de la délibération concernant les tarifs de la  restauration scolaire pour les enfants hors commune, Jean Cyril Le Goff (PS) a posé une question sur la qualité des repas servis dans les cantines scolaires par la société Elior dont s’étaient plaints les parents d’élèves avant les vacances. « On a rencontré quelques problèmes sur la qualité. Nous avons rencontré le directeur régional d’Elior et nous avons décidé de mettre en place un processus sur la qualité des repas pour voir comment améliorer les choses » a répondu Jeremy Coste (UDI) en précisant que sont servis, en plus grand nombre, des plats bio  et que tous les produits proviennent de France. Il en a profité pour dire un mot succins sur la Rentrée qui s’est bien passée grâce à l’implication des parents d‘élèves, après ses dernières années qui ont été quelque peu mouvementées.

    Le conseil municipal a donné un avis favorable sur le projet fixant le périmètre et le siège du futur Etablissement Public Territorial (EPT) qui correspondront exactement à ceux de GPSO : « On n’est pas si mal dotés. On reste avec les mêmes communes. Et la plupart des compétences ont été transférées » constatait Bernard Gauducheau (UDI) qui n’en pas moins constaté : « C’est une montagne qui acouche d’une souris. Ce qui n’est pas de bon augure. Moins d’argent et plus de structure ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu car elle est assez critique sur ce périmètre de GPSO qui n’inclut pas Clamart, ni Malakoff. Boris Amoriz (FG/PC) a voté contre en expliquant que « dés l’origine nous l’avons dit : notre région-capitale a besoin de rompre avec le repli sur soi, les égoïsmes locaux, la spécialisation et les inégalités territoriales. La métropole à laquelle nous aspirons ne peut être que solidaire, sociale, citoyenne, démocratique et durable. Or, c'est tout le contraire qui émerge de la construction actuelle. Et malgré, les arguments - que l'on peut entendre - sur l'existence d'un mille-feuilles institutionnel, la création de la métropole non seulement rajoute dans un premier temps des couches supplémentaires, pour ensuite sonner le glas de l'autonomie communale, éloigner les citoyens des lieux de décisions et supprimer à l'horizon 2020 les départements de la petite couronne »…. A SUIVRE